LE LAPIN AU SALON DE LA QUALITÉ ALIMENTAIRE A TOULOUSE
Petit frère du Salon de l'Agriculture de Paris, le Salon International Sur la Qualité Alimentaire (SISQA) connaît un franc succès depuis 12 ans en région toulousaine.
Du 13 au 18 décembre 2015, il a été le plus grand marché de Midi Pyrénées et la vitrine des 200 produits de qualité, dont 121 sous Signes d’Identification de la Qualité et de l’Origine (SIQO). Mais il est aussi un grand temps d’information et de pédagogie, pour les petits comme pour les grands, sans oublier les groupes de scolaires (+ de 10 000 élèves) qui le visitent chaque année, dans le cadre d’un projet pédagogique.
Dans le hall de « La ferme » ils découvrent l’agriculture et l’élevage ou sont présentes la quasi-totalité des espèces élevées pour leur intérêt zootechnique et ils peuvent rencontrer les producteurs et partager avec eux leur passion mais aussi converser sur l’intérêt et les difficultés de leur métier.
Dans ce contexte, il n’est pas toujours facile de positionner le lapin : animal élevé en cage dans un bâtiment, et d’éviter que le côté affectif ou l’anthropomorphisme l’emporte sur les messages de qualités intrinsèques d’un animal élevé pour la production de viande.
C’est le défit qu’ont voulu relever les éleveurs de « Pyrénées lapins » appuyés en cela par l’Association des Filières Régionales Avicole et Cunicole (AFFRAC), Lapins d’Occitanie et la Confrérie de la Rabouillère. En effet, plutôt que de rester dans l’attitude relativement réservé des années précédentes en présentant une cage avec une lapine et sa portée entourée de posters propres à l’élevage professionnels et rester sur une discussion technique plutôt adaptée aux initiés ; ils ont délibérément décidé d’être dans une démarche plus active, transparente et décomplexée pour expliquer les pratiques d’élevage actuelles. Apporter aux enfants et adultes un visuel et des messages simples pour faire entendre la démarche de progrès qui a conduit les cuniculteurs à élever le lapin dans un espace clos et la lapine dans une cage individuelle.
Pour cela les 90 m² mis à la disposition par le Conseil Régional dans le hall « la ferme » ont été divisé en 3 grandes parties:
1° partie : le lapin animal de proie
Au sol, à l’intérieur d’un grand enclos plusieurs jeunes lapereaux pouvaient évoluer dans un espace enherbé parsemé de différents matériaux (rondin de bois, pierres…) représentant le milieu naturel. Au dessus, aucun messages écrits mais des figurines représentant l’ensemble des prédateurs : rapaces, renard, fouine… ennemis du lapin.
A partir de cet espace, il était alors facile de commenter aux visiteurs les difficultés que rencontre le lapin pour survivre dans ce milieu naturel hostile et la nécessité de l’élever dans un bâtiment pour le protéger.